Ces dernières semaines, le nouveau robot conversationnel de l’entreprise californienne OpenAI fait fureur sur les réseaux sociaux. Bien des personnes ont testé ChatGPT et se sont essayées à lui poser des colles, analyser son code et identifier les biais insidieux qui parcourent ses modes de réflexions et ses réponses.
Tout ceci est bien sûr utile et intéressant, et n’en finit pas de remplir les articles de blog et les colonnes des journaux. Mais pourquoi ne pas se prendre tout simplement au jeu et considérer ChatGPT comme un moyen d’entrevoir ce que nous-mêmes, en tant que société, avons produit en termes de connaissances et de visions du monde ?
Nous avons posé plusieurs questions à ChatGPT concernant l’accès aux données, les moyens de protéger la confidentialité et les nouvelles tendances du Big Data pour le futur. À chaque fois, ses réponses étaient intéressantes mais relativement conventionnelles car ces thématiques sont souvent couvertes par les blogueurs et experts.
Pour aller plus loin, nous avons tenté une autre question à ChatGPT pour explorer deux thèmes qui nous sont chers : l’accès aux données et la poursuite du bien commun. Ni l’un ni l’autre n’a de définition unique ni de solution aisée, mais c’est leur lien sans cesse à construire et à questionner qui semble intéressant d’explorer, y compris en sollicitant l’avis d’un agent conversationnel.
