Le modèle des Cinq éléments de sécurité (« Five Safes Framework », en anglais) a été élaboré au Royaume-Uni par Felix Ritchie de l’Office national de la statistique. Ce modèle est aujourd’hui employé dans plusieurs agences gouvernementales du pays pour guider la gestion des demandes d’accès aux données sensibles pour des fins de recherche principalement.
Le Five Safes Framework sert notamment de ligne directrice pour orienter les pratiques de protection et de valorisation des données des centres d’accès aux données de santé tels que Health Data Research-UK (HDR-UK) et le National Institute for Health Research Design Service (NIHR).
Cinq éléments de sécurité ou Five Safes
Données sécuritaires : les données sont entreposées et utilisées de façon à protéger leur confidentialité
Projets sécuritaires : les projets de recherche approuvés par les fiduciaires de données doivent servir l’intérêt public
Personnes fiables : les chercheurs sont formés à la protection des données et doivent être dûment autorisés pour avoir accès
Installations sécuritaires : un environnement sécurisé permet de limiter les risques d’utilisation non autorisée ou non conforme des données
Produits sécuritaires : les résultats de recherche sont analysés et approuvés pour garantir qu’ils ne permettent pas la réidentification des personnes
Au Canada, le modèle des Cinq éléments de sécurité est employé par Statistique Canada qui l’utilise pour définir les modalités d’accès aux micro-données de StatCan en fonction de leur degré de sensibilité, du niveau d’accréditation des chercheurs et du niveau d’accréditation de leur organisation d’affiliation.
Diapositive extraite de la présentation effectuée par Geneviève Jourdain de Statistique Canada, dans le cadre du colloque organisé pour le 88e congrès de l’Acfas et intitulé « Le CIQSS et l’avenir de l’accès aux données aux fins de la recherche ».